Concert
vendredi 24.02.2023
20h30
La Tête Bleue
44 quai Perrière,
38000 Grenoble
5/8 €

Design graphique
Clément Putegnat
APNÉES prépare un cadre propice à la rencontre entre créations exploratoires et oreilles attentives et curieuses.
Dans une ambiance accueillante et décontractée, le public pourra s’immerger dans des nouvelles expériences d’écoute qui visent à mettre en valeur la scène musicale expérimentale, locale aussi bien qu’internationale !
Castor Morse
gong préparé, synthétiseur modulaire
Émergence de timbres générés par un gong préparé, où des corps sonores s’entrechoquent et se télescopent, et une lutherie électronique rejoue aléatoirement – tel une réminiscence, une inversion sonore – les sources acoustiques. Geste feutré pour une écologie sonore fragile, « bande son » d’une rêverie
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Céleste Gatier
électronique DIY
Manipulations électroniques d’un dispositif brut, intime, protéiforme et fragile. Chaque geste infime génère des nouveaux phénomènes bruitistes, au gré des coupures, des interférences, des courts-circuits


Castor Morse a longtemps erré de forêts en prairies, de rivages en marrées, par-delà les océans et les cercles polaires.
Il a côtoyé Clétus, le cheval cagoulé, ermite dans une obscure forêt, passé expert en camouflage à la fougère et détenteur d’une technique de combat aux aiguilles de pins.
Bob, l’Âne Oracle, qui lit l’avenir dans les molaires des mâchoires de ses ancêtres (Tata Michelle a le « nez creux », disait-il), lui a notamment prédit un avenir aqueux …
C’est auprès de la Guilde des Cent Hulottes, les chouettes révolutionnaires de l’Ouest, que Castor Morse apprit l’art sempiternel du TAPKANJETAP, célèbre jeu de hasard sonore réclamant précision, endurance, sagacité et une infinie capacité à transformer les objets bruyants du quotidien en choses sonores. Devenu à son tour maître et reconnu par ses pairs, Castor Morse joue une poétique du timbre donnant à entendre des glissements de tympan.
Céleste Gatier
Céleste Gatier est une jeune artiste, performeuse et conceptrice sonore. Elle utilise et développe des instruments électroniques auto-construits. Sa pratique sonore se focalise sur la fragilité et la mutation constante de son instrumentarium.
Elle expérimente également d’autres pratiques hybrides, notamment des conférences-performances autour de sujets très divers, allant de l’économie (« Est-ce que l’électricité reconnaît la vraie valeur des choses ? ») à l’océanographie (« El Niño Permanent »).
Elle a étudié les arts sonores et visuels à l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy, ainsi que l’histoire de l’art à la Sorbonne Université, où elle mène actuellement ses recherches doctorales sur les liens entre son et architecture dans l’acoustique des architectures de l’Extrême-Orient.